10 mai 1611

Sous la régente Marie de Médicis, installation, rue de Vaugirard, du siège social et du laboratoire de l’ordre de RRPP des Carmes déchaussés (OCD), qui commencent la fabrication de l’élixir.

Le père Damien est le tout premier à préparer notre composition.

http://www.carmes-paris.org

1709-1773-1776-1780

Lettres Royaux accordées à l’ordre monastique des Carmes.

13 juillet 1792

Dissolution de l’ordre des Carmes déchaussés (1791).
Installation des Carmes au 14, rue Taranne, à Paris.
45 d’entre eux se constituent en société civile et rachètent à l’État le droit de fabriquer et de vendre l’Eau des Carmes.

02 Septembre 1792

À la Révolution, organisation par les commissaires de la section du Luxembourg d’un simulacre de procès où il est demandé à chaque prisonnier de prêter serment. À chaque réponse négative, les prêtres sont exécutés, et 115 cadavres s’entassent dans le parc.

http://www.sjdc.fr

1838

Décès du frère Paradis, dernier survivant des Carmes. Ses associés, messieurs Raffy et Royer, restent les seuls propriétaires.
Rachat par Amédée Boyer des parts sociales de la société. Il deviendra propriétaire de l’entreprise familiale, qui se transmettra au fil des générations.

1877

Démolition de la rue Taranne et transfert du siège social de l’Eau des Carmes Boyer au 14, rue de l’Abbaye. L’usine s’installe à Courbevoie.

Septembre 1990

Déménagement de l’atelier de fabrication de Courbevoie à Carrières-sur-Seine, où il est toujours en activité. C’est ici qu’arrivent les plantes et les épices.

2016

Jean-Brice Lagourgue reprend la direction d’Eau des Carmes Boyer.
La Maison reçoit le label des Entreprises du patrimoine vivant.
Elle continue de perpétuer ce savoir-faire ancestral et a aménagé un terrain cultivable près de ses ateliers, où elle cultive depuis lors mélisse, sarriette, camomille, lavande, thym et romarin.
L’angélique, l’armoise, la marjolaine, la primevère et la sauge y seront également les bienvenues courant 2019.